coccoluto fil de fer r11 detail2bdL’artiste Salvatore Coccoluto poursuit depuis de nombreuses années sa réflexion sur « La matière du temps ». A mi-chemin entre l’œuvre peinte et le bas-relief, la toile est l’empreinte laissée par la performance imaginaire de l’artiste face à la matière. « Des petits formats aux plus imposants, son travail amène à penser le geste comme élément fondateur de sa création plastique et nous invite à comprendre ou, du moins, à discerner, les étapes successives de peintrification, de la couche canevas jusqu’à l’empâtement et le volume final. Le mouvement dans cette dernière couche souligne et transforme l’ensemble en une danse de matière dont le résultat éloigne l’œuvre de toute théorie commune à l’abstraction », écrit Jérémy Gadras, historien d’art.
Originaire de Gaeta, petite ville au nord de Naples où les terres imposent leurs puissances et leurs hétérogénéités, l’artiste puisse dans ses souvenirs personnels l’essence même de sa réflexion. Chaque œuvre se présente comme un voyage imaginaire qui nous conduit vers les sentiers des mille terres qu’offrent mille paysages encore vierges de civilisation : « une terre quasi lunaire, minimaliste où les paysages sont réduits à l’essentiel ». Un lien méditatif, presque métaphysique, unissant ainsi l’homme, le temps et la matière.
« Toiles telluriennes, peintures-stratigraphiques ou encore archéologie-picturale, les productions de Salvatore Coccoluto subliment la nature, lui rendent ses forces, son ampleur. Un art informel dans l’épuration ou la disparition de formes reconnaissables, mais référentielles, car figuratives dans l’abstraction, toujours au profit de la matière et de la gestualité, où chaque œuvre est un synchrone d’une terre, d’une mémoire, d’un Temps. » conclut Jérémy Gadras.
Pour en savoir plus sur Salvatore Coccoluto et pour découvrir ses oeuvres, cliquez ici

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