Bruno MACE

Maître d’ouvrage : Conseil général des Hauts de Seine. L’intervention artistique a consisté à utiliser certains éléments structurants du collège pour les rendre ludiques : la sonnerie du collège a été remplacée par des haïku de musique contemporaine créés spécifiquement, des assiettes ont été créées pour la cantine avec des charades, des anagrammes, 44 dalles de marbre ont été installées sur lesquelles figurent des carrés magiques, des palindromes, des textos écrits au 18ème siècle !

Maître d'ouvrage: Conseil général des Hauts de Seine. L’intervention artistique a consisté à utiliser certains éléments structurants du collège pour les rendre ludiques : la sonnerie du collège a été remplacée par des haïku de musique contemporaine créés spécifiquement, des assiettes ont été créées pour la cantine avec des charades, des anagrammes, 44 dalles de marbre ont été installées sur lesquelles figurent des carrés magiques, des palindromes, des textos écrits au 18^ème siècle !

Cette intervention répondait aux interrogations des «anti pub» sur la pression publicitaire dans le métro. En présentant des vues panoramiques de Paris que l’on a depuis le haut des tours de Notre-Dame (située juste au-dessus de la station Cité), comme à travers des baies vitrées, Bruno Macé a créé une émotion, à la fois physique et intellectuelle et a permis de renouer avec l’idée que le métro, par le déplacement dans la ville, donne à découvrir la ville…

De l’Opéra Bastille à la mairie du 12ème arrdt à Paris, sur plusieurs kilomètres, 300 dalles de marbre offrent aux passants une lecture d’auteurs choisis par 300 personnalités d’aujourd’hui. De François Villon à Italo Calvino, en passant par Cioran, Nietzche ou Pierre Dac, ces textes nous donnent à voir et à lire, la richesse et le rôle de Paris dans l’épopée littéraire mondiale. Intervention artistique débutée en 2008.

Dans ce bâtiment qui fut le premier hôtel des impôts créé par Louis XIV, le panneau central présente un caisson lumineux ouvrant sur les jardins du château de Versailles. Les textes, sur écran, changent tous les jours ; à gauche datés de l’époque de Louis XIV, à droite tirés du web !

En une nuit, Bruno Macé rebaptise 12 places de Paris en remplaçant leur nom par des noms d’entreprises vedettes des cotations boursières. Violation intolérable du patrimoine et des valeurs républicaines, prémonition d’une époque à venir ou constatation d’une situation déjà irréversible ? Bruno Macé nous donne à réfléchir sur l’emprise du champ économique sur notre vie quotidienne et sur notre devenir….. Libéralisme, jusqu’où !

Pour inciter les usagers de 14 parkings souterrains parisiens à découvrir l’architecture de leur ville, Bruno Macé a affiché dans les circulations piétonnes une centaine de photos de détails architecturaux remarquables situés dans le voisinage des parkings concernés…. « pour faire prendre conscience aux Parisiens qu’ils vivent dans une ville extraordinaire et qu’ils ne la regardent plus…. » Bruno Macé.

- Offre réservée aux collectivités territoriales et aux entreprises -

Bruno Macé est un « passeur », un « tisseur de liens » entre espace individuel et espace collectif. Il participe à la construction même de la ville, par l’émergence de pratiques artistiques novatrices et pertinentes.
Bruno Macé donne ainsi à lire et à comprendre, de manière parfois surprenante, et toujours remarquablement intelligente, notre espace quotidien.

- L’art dans la ville - Pour une autre approche -

« L’intervention de l’artiste dans l’espace public est bien plus qu’une collaboration avec l’architecte ou un dialogue avec l’architecture. L’espace public est le lieu où se tisse du lien entre espace individuel et espace collectif, entre le citoyen et la ville.
Ainsi, parsemer la ville d’œuvres muséales en favorisant l’implantation d’œuvres contemporaines conçues comme « autonomes », pour créer de l’appétence auprès d’un nouveau public, n’a aucun effet sur la consommation culturelle de la population faiblement ou non consommatrice de culture, comme le montre, malheureusement, la mouture 2009 de l’étude sur la consommation culturelle des Français du Ministère de la culture.
L’artiste doit intervenir au cœur même de l’espace public : cela suppose une désacralisation de l’acte artistique : l’artiste qui manifeste ce désir d’intervenir dans l’espace public doit tenir un rôle de « passeur », de « tisseur de liens », entre espace individuel et collectif, il doit trouver un point d’adhérence entre la problématique personnelle de chaque individu et l’espace de la ville.
Le Maître d’ouvrage a un rôle évidemment essentiel dans cette démarche, car il ne va pas édifier un « musée en plein air », il va construire la ville de demain ». Bruno Macé